Enfin ici !

Après de nombreux essaie qui avait été pour le moins infructueux, nos deux amis avait enfin atteint un but qui leur trottait dans la tête depuis de cela déjà quelques temps, la cité aérienne de Delgir. En effet nos deux compères semi-elfe c’étaient enfin retrouvé. Seuls, tel le duo initiales, et après une dure recherche il l’avait enfin trouvé. Mais laissez-nous d’abord vous raconter le périple qui les y avait conduits.

Revenons pour cela à la mort de la femme de Mino, Chikaë. Après la disparition de sa bien aimée, le semi-orc était partit du lac d'Elevay et était partit dans les bois rejoindre les seuls êtres avec qui il se sentait bien : les arbres. Il aurait pu rester avec Pereldar mais il préferait rester seul un moment. Le nécroman était resté ainsi des mois sans rien faire à part fusionner avec les chênes, les hêtres et les sapins. Revenu à la vie sauvage, il ne lui avait pas fallu longtemps pour sombrer dans la folie. Les rumeurs allaient de bon train dans les villages alentour, racontant qu'un monstre vivait dans la forêt et dévorait ceux qui s'aventuraient sur son territoire. Nombreux furent ceux qui tentèrent le coup et ne revinrent jamais, Mino ne leur faisait pas de cadeau.

Un jour, il s'était approché du village, habillé avec la cape d'une de ses victimes, pour trouver un mouton ou une brebis à manger. Il dut traverser le village car les fermiers entreposaient leurs bêtes à l'opposé de la forêt. Soudain, dans la rue, un homme (ou plutôt un semi-elfe) se retourna et il put appercevoir son visage. Celui-ci lui disait quelque chose, mais il l'avait oublié dans sa folie. L'autre le reconnu, malgré qu'il fut meconnaissable. Pereldar s'avança vers son vieil ami et lui sourit. Il l'emmena à une taverne et lui offrit à boire.
Soudain tout était revenu en mémoire au semi-orc : Pereldar, les tavernes, la bière, les soirées à boire à en dormir sur la table, Chikaë... c'était comme ça qu'ils s'étaient embrassés la première fois, completement ivres... Il avait hurlé, démoli la taverne et s'était sauvé dans les bois. Pereldar l'avait suivit et découvrit la tanière de son meilleur ami. Partout des cadavres à moitié dévorés, d'humains, d'elfes, d'orcs, de gobelins, d'animaux... Mino vivait dans ce charnier, il fallait l'en sortir.

Le semi-elfe s'était approché de lui avec méfiance, Mino l'avait sentit. Nul ne pourrait dire pourquoi il avait attaqué, mais il l'avait fait. Il avait frappé Pereldar et, avant que celui-ci ne réagisse, il l'avait envoyé valser contre un arbre. Le semi-orc attrapa son épée, bien décidé à en finir. Il s'approcha de son adversaire et leva son arme. Mais au moment de frapper, il fut prit d'une nouvelle crise de souvenirs : il revit sa nuit de noces au lac d'Elevay, sa baignade avec Chikaë aux abords d'Irya, le prédateur qui lui avait enlevé sa bien aimée... Il hurla de nouveau, lacha son arme et tomba à genoux. Pereldar profita de l'occasion et lui décolla une droite à en faire frémir un rocher. Mino vascilla et s'écroula par terre. Il resta ainsi sans bouger pendant plusieur minutes, les yeux grands ouverts, la respiration haletante. Il finit par se relever et Pereldar sut que tout ça était fini. Mino aurait toujours de la peine, mais il était libéré de sa folie.

Le nécroman regarda autour de lui et vit les cadavres qui jonchaient le sol. Il se souvint de ce qui s'était passé pendant tout ce temps. Il regarda son ami.
- C'était comme dans un rêve. Je voyais tout, mais je ne pouvais rien controler...

Pereldar lui raconta les rumeurs qu'il avait entendu à son sujet. Il était venu enquété, ayant deviné qui se cachait derriere le monstre de la forêt. Il était venu lui proposer un truc marant, atteindre la cité de Delgir...

Le seul truc, c’était comment allait-il y aller, sachant que la cité se trouvait dans le ciel, sur les nuages et qu’elle était en mouvement constant. Ils se mirent donc en direction de la grande ville la plus proche, non pas cette fois-ci pour y trouver une auberge, mais et vous allez peut-être paraître surprit mais n’oubliez pas que nos deux compères sont très intelligents ; pour trouver une bibliothèque.

Les deux semi arrivèrent en ville en d’après midi, étant légèrement essoufflés de leurs dernier combat, ils passèrent tout de même à la taverne avant de prendre la direction de la bibliothèque. Ils entrèrent dans le vieux bâtiment par une grande porte en bois massif, et arrivèrent dans le petit hall d’entrée. Là, le bibliothécaire leur jeta un regard surprit, puis reposa le nez dans son livre d’images. Et oui, le vieil homme qui servait de bibliothécaire était en faite un vrai crétin maniaque qui énerva beaucoup les deux compagnons durant leur recherche, rangeant sans cesse derrière eux des livres qu’ils avaient laissés et qu’il n’avait pas fini. Au final, le pauvre home c’était retrouvé avec un bout de tête en moins dans la réserve du bâtiment. Pereldar et Mino cherchaient toutes les informations possibles sur la cité aérienne, le temple de mages et aussi les moyens de transport aériens. Technologiquement parlant, à par les balais de sorcières et les gyrocoptères nains, il n’existait pas de moyen artificiel de voler. C’est deux moyens n’étant pas vraiment à leur portée, ils cherchèrent toutes les créatures volantes qui pouvaient exister. Il y en avait beaucoup, et ils limitèrent finalement leur recherche à ceux avec un minimum d’intelligence, serviable, et qui étaient assez grand pour porter des hommes. Il ne restait plus grand-chose…

« _Les aigles géant, les dragons, les griffons ou finalement les wyvernes, choisit ! Dit Pereldar à Mino, concluant leur longue recherche de ces mots.

_Choix difficile… »

- Autant éliminer direct les dragons, ils sont cons et il n'y a pas moyen de discuter avec eux, continua Mino. Les griffons sont les amis des elfes et je suppose qu'ils refuseront de nous aider. Ne reste que les aigles ou les wyvernes... Les premiers on ne les trouves pas dans tous les coins et les seconds, ils sont agressifs au possible, et si on a rien à leur proposer en échange ils ne nous aideront pas...

Pereldar poussa un long soupir de desespoir.

- On y arrivera jamais quoi...
- On peut toujours construire une catapulte géante et...
- Je vois où tu veux en venir Mino, c'est hors de question.
- Bon ben alors je vois pas trop...

Ils continuèrent ainsi de chercher des informations dans les bouquins et finirent par abandonner. Ils se rendirent à la guilde des mages et demandèrent à voir l'archimage Tamer, histoire de savoir si il n'avait pas une idée. Celui-ci les reçu rapidement, après qu'ils eurent légerement forcé la main aux gardes de sa salle. Lorsqu'ils furent face à face, le mage leur expliqua qu'il connaissait un moyen d'atteindre la cité des cieux, une plante qui permettait de planer assez longtemps pour atteindre les nuages.

- Merci vieux débri, mais je ne touche pas à ces drogues hallucinatoires étranges. Voyez ça avec Mino, c'est plus son truc. Je vous parle d'un moyen de l'atteindre physiquement...
- Je suis serieux, le coupa Tamer. Voyez plutôt.

Il leur montra un grimoire dans lequel on voyait un orc avec des ailes et un charabia incompréhensible à côté.

- L'ennui c'est que cette plante est très rare et on ne la trouve qu'à un seul endroit, Delgir.
- C'est d'une connerie phénoménale, s'emporta Mino. Comment voulez vous qu'on aille chercher une plante qui se trouve à l'endroit inaccessible qu'elle seule peut nous permettre d'atteindre?
- J'ai pas tout compris, mais je suis sur que j'aurais pas dit mieux, approuva son ami.
- Nous avons quelques exemplaires de cette plante, mais nous ne pouvons nous permettre de...

Il fut coupé net dans sa phrase car la monstrueuse lame de Mëar venait de se placer juste sous sa gorge.

- Où sont elles? répondez et vous aurez la vie sauve. Plaisantez pas, mon copain Mino a la décapitation facile...
- Au sous-sol, dans la quatrième anti-chambre. Liberez moi maintenant!

Mino acheva son geste et décapita l'archimage.

- Si je l'avais laissé vivre, il nous aurait emmerdé...

Ils étaient donc descendus au sous-sol, avaient tué les gardes sans scrupule et défoncé la porte de l'anti-chambre. Là se trouvait une petite serre dans laquelle on voyait une plante blanche magnifique. Ils récupérèrent les herbes et filèrent avant de se faire attraper...

Une fois en haut, bien tranquille dans un petit bosquet d’arbre. Les deux compagnons regardèrent la plante, puis ils regardèrent dans le grimoire que Pereldar avait volé au mage… C’était bien la même plante. Il commençait à lire tout ce qui concernait le sujet de cette plante mais Mino s’approcha et dit :

« _Bon, passe moi s’en que je goute !
_Deux minutes papillon, tu sais même pas si elle est comestible. Faut peut-être la préparer avant.
_Bon et bah regarde ! »

Pereldar commença sa lecture silencieuse, il ne lisait pas vraiment vite mais bon, c’était suffisant. Puis au bout de quelques minutes-oui il y avait deux pages sur le sujet-, il releva la tête en souriant. Mino le regarda bizarrement, pourquoi Pereldar avait l’air hilare …

« _Alors, commença t-il coupé d’un petit éclat de rire, ils disent qu’il faut ingurgiter cette plante ainsi que trois litres de bière pour que la plante ne te bousille pas l’estomac… J’avais raison, c’est encore un drogue ce truc. Ca explique aussi pourquoi sur l’image, l’orc à l’air si con.
_Bon bah même si c'est trés con, on va à la taverne et c’est bon.
_Oui mais ils disent aussi que l’effet ne durent que quelques heures visiblement, et que le seul moyen de le prolonger et de boire encore. Donc déjà avec trois litres on risque de galérer à trouver un cité dans les nuages, mais si en plus on met plus de quelques heures il va falloir boire plus. Il nous faudra donc aussi prévoir un tonnelet chacun… »

Ils se regardèrent alors et éclatèrent de rire. C’était vraiment une mission faite pour eux visiblement. Le seul souci, c’est qu’ils allaient avoir l’air débile avec un tonnelet de bière attaché sur le dos, avec un tuyau qui mène jusqu’à la bouche et des ailes.

« _Bon, c’est bien la première fois que je vais dans une taverne pour se genre de chose, dit Pereldar. »

Et ils se rendirent donc à la première taverne qu’ils trouvèrent. C’était une petite bâtisse en pierre, pas très haute au plafond et qui bien que vieille était assez propre. Pereldar et Mino se dirigèrent vers le comptoir, où, après avoir gouté un peu de la bière que nos deux compères allait devoir ingurgiter en litres -et qui était assez bonne-, ils achetèrent six fûts de bières, et deux tonnelets puis ils repartirent vers le bosquet. Mino portant les fûts et Pereldar les tonnelets –faut pas déconner quand même ! Surtout que c’est qui qu’à payer ? Bah c’est Mino ! *éclate de rire* Pour une fois ! Faut dire qu’il c’était fait de l’argent en dévorant tout ces promeneurs dans les bois.-

Après s’être confortablement installé dans le bosquet et ayant consommé la quantité prescrite –à quelques verres de plus près- dans le grimoire. Nos deux compagnons ingurgitèrent chacun une bonne poignée d’herbe blanche.

« _C’est vraiment dégueulasse ! Gémirent les deux compères. »

Ils se regardèrent alors attendant que quelque chose se passe, rien… Ils attendirent un peu plus, visiblement aucune plume ne leur poussait. Ils se regardèrent alors pensant sincèrement aller décapiter un autre mage pour avoir des informations lorsque prit d’une idée subite Pereldar dit à Mino.

« _Mino, bats des bras !
_Je suis peut-être bourré, mais je ne passerais pas pour un crétin. »

Pereldar battu alors des bras, et tadda ! Des plumes étaient apparut le long de ses bras. Le semi-orc en fit de même, ils attachèrent les tonnelets bricolés sur leur dos et s’envolèrent alors…

Les deux compères se dirigèrent alors vers les cieux et rencontrèrent de nombreux oiseaux ou même d'autres espèces étranges et volantes. Ils s'émerveillèrent de leurs nouvelles capacités, continuant néanmoins de boire pour garder leurs plumes sur le dos. Finalement, ils furent trop bourrés pour savoir où ils allaient, et ne se souvenaient même plus ce qu'ils faisaient dans cette galère.

- On cherchait quelque ch... chose, je crois, balbutia Mino.

Pereldar approuva, incapable de dire quoi que ce soit. C'est alors qu'un cri horrible leur perça les tympans, brouillant tous leurs sens, mais les dégrisant d'un coup. Une fois qu'ils eurent repris leurs esprits, ils purent réagir sur l'origine de ces hurlements.

- Des harpies!!! cria Pereldar.

Mino sortit son épée, peu à l'aise avec ce nouveau mode de combat "en plein air". Chaque fois que les monstres criaient, sa vision se brouillait et ses membres ne réagissaient plus. Ils furent vite encerclés, incapables de faire quoi que ce soit. Ils furent contraints de suivre les harpies (après en avoir tué quelques unes tout de même) et furent conduits dans leur tanière, le long d'une falaise rocheuse...

Dans cette sombre grotte, nos deux héros furent attachés non sans quelques violences gratuites, au fond du repère, avec quelques chaines. Les harpies leurs retirèrent leurs épées, et les dagues du semi-elfe-humain. Ils avaient l’air malin, enroulait dans leurs chaines.

« _D’après-toi elles nous veulent quoi ? Demanda le voleur, en rajoutant tranquillement, nous manger ou nous voler notre substance ?
_A vrai dire je m’en fou, une fois que je me dégage de ces chaines je les tue toutes.
_Attends ! On peut peut-être s’en servir, et puis de toute façon, je suis déjà dégagé des chaines.
_Hein ? »

Pereldar se releva alors en souriant, comme s’il ne s’était jamais retrouvé prisonnier, il c’était entrainé plusieurs fois à se défaire de ses liens, même une fois enchainé à une grosse pierre au fond d’une rivière, alors ça n’allait pas être les chaines rudimentaires de quelques harpies qui lui poseraient soucis.

« _Bah quoi, tu me connais pourtant !
_Bon libères-moi au lieu de pavaner! répondit le nécromant.
_Des fois je me demande ce que je fais avec toi, tu es vraiment désagréable.
_Pereldar, libères-moi !
_Nan ! Et le semi-elfe s’assis sur le semi-orc, je veux plus.
_Pereldar, s’il te plait, libères-moi !
_Encore plus !
_Pereldar, continue comme ça et je te fou mon pied au derrière espèce d’enfoiré d’elfe !
_Roh ça va, pas la peine d’être vulgaire.
_C'est toi aussi qui m'énerve à jouer l'enfant. »

Le voleur défi alors Mino de ses liens et l’aida à se relever. Ils se regardèrent alors, dialoguant par le regard. Ils savaient bien tout les deux que les harpies utilisaient les ultra-sons et qu’ils ne pourraient pas les éviter...

Par chance, les harpies avaient laissé les tonneaux près d'eux. Mino regarda Pereldar et lui fit part de son idée "lumineuse"

- La plante fait encore effet. Il reste quatre tonneaux, ça fait huit litres chacun. Si on boit tout d'un coup, on sera assez bourrés pour ne pas être affectés par les ultra-sons, et on aura pile le temps d'atteindre Delgir...

- Ca me parait hautement foireux ton truc... C'est du quitte ou double non?

- Tu adores ça d'habitude...

Pereldar sourit alors de façon très inquietante et attrapa ses deux futs. Mino pris les siens et les vida d'une seule traite. Quand Pereldar eut finit de vider son deuxième tonneau, ils ne voyaient plus trop où ils étaient. Ils chargèrent les harpies, et celle-ci lancèrent des cris de surprise, avant de passer à la contre offensive...