Faïrath, une fois qu’il eut dit au revoir à ses trois compagnon ( Pereldar, Mino et Chikaë) retourna dans son palais à Dergos.
Une fois arrivé, il monta sur son trône, priant pour que Pereldar n’ait pas de problème durant son voyage. Les jours passèrent, ils étaient longs et ennuyeux. Ils passaient, sans aucun faits mineurs, ou même majeurs. Les nuits, les jours, chaque heure passée était un supplice.
Puis, voilà qu’un jour, un servant vint le voir, s’agenouilla et lança :
- Notre Altesse est-t-elle prête à mener son peuple à la victoire ?
Faïrath se leva :
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ?
- Irya est en mauvaise posture…
- La ville du lac d’Elevay ?
- Celle-ci même.
- Et en quoi est-t-elle en mauvaise posture ?
- Nous avons envoyé nos espions en savoir plus, mais ils sont revenus en nous disant que le lac souffrait d’une sorte d’ébullition intérieur. Et l’eau est tellement sale qu’ils n’ont pu voir au travers.
- Mais nous ne savons pas nager, vous le savez bien ?
- Malheureusement, je le sais… Il est tant que vous remettiez votre génie en place, car je ne vois pas autre solution…
- Je le ferais…
Faïrath sauta de son piédestal et couru dans ses appartements, là où il entreposait tous ses plans.
Il sauta sur sa chaise, alluma les torches, et travailla toute la nuit, gribouillant des formules mathématiques dont lui seul en comprenait le sens. Il écrivait sans cesse, mais rien à faire, il n’y arrivait pas. Il voulait créer une machine pouvant à la fois transporter une armée, et une autres plus petite, chacune individuelle. Mais il ne trouvait pas. Il lui fallait de l’aide…