Promesse tenue, amitié naissante...

Les trois croisés chevauchaient les trois wyverns, ce qui était une chance extrême en soit, Mino discutait avec Morië, Chikaë avec Rilma et Pereldar avec Uru.

_Au faite Uru, excuse moi pour le coup dans les cotes, s’exclama Pereldar.

_Sa majesté n’a pas à s’excuser, ce n’était qu’une légitime défense. Répondit Uru.

Pereldar étouffa un fou rire et dit à Uru, qui signifie feu en elfique.

_Ne m’appelle pas comme ça, ma sœur est la reine, moi je ne suis que son demi-frère et cela me conviens plus, par contre si tu la croise ne lui dit jamais que je suis son demi-frère, s’il te plait.

_Je te le promet petit elfe, répondit Uru.

_Je pense pouvoir prendre la promesse d’un wyvern très au sérieux.

_Tu sais les wyverns mente des fois, dit Uru.

_J’en était sur ! Le monde est malsain, lança Pereldar.

Puis ils discutèrent ensemble puis arrivèrent enfin aux collines de feu et atterrirent près d’un volcan…

Lorsque les wyvernes attérirent, les trois croisés se retrouvèrent par terre pendant que leurs nouveaux amis se mettaient à rire. Ils les avaient fait tomber pour s'amuser, et cela semblait leur satisfaire.

- J'ai le genou qui me fait souffrir, dit Chikaë.
- Montre voir, répondit Maür.

La blessure était profonde, la mage était tombée sur...

- Un piège! cria Pereldar.

Il était trop tard. De longs bouts de fer taillés en pointe sortirent du sol et se referma comme une cage autour d'eux. Les wyvernes furent capturées aussi gràce à un gigantesque filet. Se débattre ne servait à rien, elles s'emmelaient encore plus. Les croisés savaient qu'ils devaient sortit d'ici et vite. Pereldar entendait au loin des pas d'orcs et de gobelins. Ils venaient par ici, ils avaient bien l'intention de les manger.

- Maür, jette moi par dessus! cria le semi-elfe.
- Si tu te rates, tu meurs, je ne veux pas avoir ça sur la conscience.
- Si tu ne le fais pas, on sera tous morts.

Le semi-ork attrapa Pereldar par les pieds, lui fit faire deux ou trois tours et l'envoya loin au dessus des pics grace à sa force surhumaine. Sa "majesté des elfes" atterit ou plutôt se crasha par terre avec un bruit sourd. Il se releva tant bien que mal et se tourna vers ses amis.

- La prochaine fois fais en sorte que je rattérisse sur mes pieds je te prie.

Puis il chercha le mécanisme pour désamorcer le piège.

- Pereldar! je les sens, ils arrivent! cria Maür.

Son ami réagit intelligemment (pour une fois) : il trancha les liens des wyvernes pour qu'elles puissent les défendre pendant qu'il désamorçait le piège. Ce fut un combat rapide et sanglant : les wyvernes se jeterent parmi les assaillants et firent un carnage à grand renfort de crocs et de griffes. Pendant ce temps le semi-elfe avait libéré ses compagnons et tous trois prirent par à la bataille. Il firent un joli tas de têtes et de membres d'orcs et de gobelins.

- Vous vous battez à merveille jeunes gens, dit Morië
- Merci beaucoup seigneur de la nuit, répondit Maür. Vous n'êtes pas mal du tout non plus.

Ils reprirent leur chemin, Pereldar faisant cette fois un peu plus attention aux pièges, et Rilma portant Chikaë sur son dos.
Ils arrivèrent ainsi à un petit village inconnu de tous jusqu'à ce jour. Les wyvernes s'envolèrent pour se cacher quelque part après leur avoir apris à communiquer par la pensée. Les trois compagnons entrèrent dans le village, Maür portait Chikaë

- Tachons de trouver de quoi la soigner, mais soyons prudents...

Le petit village était petit ( comme l'indique son nom), et les marchands n'étaient pas nombreux, les marchands de plantes médicinales encore moins. Ce n'est que chez le marchand le plus reculé du village qu'ils trouvèrent ce qu'ils cherchaient. C'était un vieux shnock, comme l'avait décrit Pereldar, dans une sorte de cabanne lugubre, complétement plongé dans le noir. Maür posa Chikaë sur une chaise qui se trouvait à l'entrée de la cabanne, et s'introduit avec Pereldar à l'interieur.
- On revient, dit Mino avec un petit sourire.

Et ils rentrèrent. Pereldar examinait chaque petit bocal, curieux comme il était. Mino, lui, alla directement demander au viellard de quoi soigner la blessure de Chikaë.
Pendant ce temps, Pereldar commença à s'amuser. Il ne va pas sans dire que son activité préférée était le vol. Il déroba plusieurs objet en tout genre qui lui avait attiré son attention. Après avoir pris ce qu'ils voulaient, les deux amis rejoignirent Chikaë.

- Ce fut une bonne pêche, très bonne même dit Pereldar avec un grand sourire.

- On devrait s'éloigner d'ici avant que le vieux ne se rende compte de la disparition de tout cela , proposa Mino, Il vaut mieux ne pas attirer l'attention sur nous, si on veut ne pas se faire réattaquer par des goblins ou autres.

- C'est très judicieux, on a qu'à rejoindre nos petits protégés ... quoique c'est eux qui nous protègent ... conclua Pereldar.

Ainsi, Mino reprit Chikaë sur son dos, pour la soigner quant ils se seraient éloignés. Ils retrouvèrent les trois wyvernes, puis Mino s'occupa du genou de Chikaë.

- Mino, vient voir ce que j'ai trouvé.

- Un crâne miniscule ....

- Tu cherche la baguarre c'est ça .... réplique Pereldar avec son regard spécial, tu ne sais plus reconnaitre une tête de griffon rétrécie ...

- Tout à fait ...

- Il est connu que les crâne de griffon portent malheur à son propriétaire et que celui-ci meurt dans d'atroces souffrances, dit Chikaë, qui pour une fois savait quelquechose.

- Interessant ... Je la veux, dit Mino avec son sourire sadique, j'aime bien les défits.

- Fou, il est fou ... balbita Chikaë.

Pereldar lança un regard inquisiteur à Chikaë.

_Fou ?demanda t-il, mais on l’est tous ! Rajouta t-il n’est ce pas Uru, tu en connais beaucoup des gens qui parlerai avec des wyverns ?

Uru lâcha un rauquement sourd, et répétitif que le groupe prit pour un rire puis s’exclama dans les pensait de chacun.

_Petit, tu me plais bien, tu as le sens de l’humour.

_Si j’ai au moins ça c’est le primordial, lança Pereldar.

Puis Uru eut un petit rire, de son rire spécial et rauque.

_Pourquoi ne se soigne t’elle pas par magie elle est mage ? demanda t-il seulement à Pereldar.

_Elle ne peut pas, utiliser la magie dépense autant que de le faire par les moyens conventionnel, des fois moins et des fois plus, et tu connais beaucoup de gens qui avec un genou cassé se soigne eux-mêmes ?

_Effectivement, dit le wyvern aux écailles pareil à des rubis, y a-t-il beaucoup de gens aussi intelligent que vous trois ?

_Non, nous sommes unique, lâcha Pereldar ironiquement, mais ne le dit pas à Mino il prendrait la grosse tête.

_La grosse tête ?demanda Uru.

_C’est une expression humaine, qui signifie se prendre trop au sérieux.

_Hum, c’est comme avoir les chevilles qui enflent ? Rajouta Uru.

_Presque, lança Pereldar.

Puis Pereldar tourna la tête en direction de Chikaë, parlant toujours avec Uru. Celle-ci était assise au sol, le dos callait contre le tronc d’un gros arbre et Mino soignait sa jambe, avec attention et finesse, chose qui était assez rare chez lui. Ils passèrent la nuit dans le petit bosquet, laissant le temps à Chikaë de se reposait. La nuit se passa sans embrouille, Pereldar était partie chassé avec Uru, qui lui avait proposé de l’accompagné, même s’il fallut a Pereldar une grande agilité pour rester stable sur le dragon, ils ne montèrent la garde que vers le milieu de la nuit, mais ils étaient plus occupé à s’essayer à la voltige aérienne.

La fin de la nuit se passa s’en embrouille, et de toute façon le duo rouge, comme ils c’étaient eux même surnommer, n’aurait laissé personne dérangé, Chikaë et Mino, les autres dragons étant partit chassé de leurs côtés. Quand le chant du coq retentit, il fut arrêté par Uru qui le dévora d’une bouchée, puis Pereldar réveilla le couple.

_Il est six heure trente du matin, et tout vas bien, debout !

_Pereldar ! avait lancé Mino relevant la tête, face au soudain cri de celui-ci. Idiot !

_Allez on se lève, on a ramené de la barbaque.

Puis ils déjeunèrent ensemble autour d’un feu avec les deux autres wyvern revenue…

Ils partirent donc de bon matin, Pereldar continuant de détecter les pièges, ce qui fut utile car ils en évitèrent ainsi une bonne quinzaine dans la journée. Les pièges n'étaient pas difficiles à détecter mais ils étaient nombreux et parfois même à moins de dix mêtres les uns des autres. Les wyvernes restaient assez loin derriere, pour faire en sorte que les croisés ne se fassent pas trop remarquer. Ils abattirent deux ou trois hordes d'orcs et de gobelins, pillant ce qu'ils pouvaient, brûlant le reste. Le couple marchait derriere pendant que le voleur détectait les pièges. Les wyvernes chassaient derriere, récoltant de la nourriture pour le soir. Enfin vint la fin du jour. Ils avaient fait environ 30 kilomêtres dans la journée et ils étaient fourbus. Ils s'endormirent tranquilles, avant de se faire réveiller par des bruits étranges. Maür fut le premier à se réveiller. Les wyvernes étaient parties chasser des animaux de nuit, les laissant seuls pendant une petite heure.
Lorsqu(il ouvrit les yeux, le semi-ork vit trois gobelins en train de fouiner dans leurs affaires. Il tourna discrêtement la tête vers ses compagnons et vit... un gobelin près à tuer sa compagne pendant son sommeil. L'imbécile n'eut pas le temps de lever le bras que déjà celui-ci lui manquait. Quand les autres entendirent le cri de douleur de leur compagnon, ils levèrent la tête et bondirent sur Maür. Le necroman invoqua un squelette qui leur fit mordre la poussière. Il s'occupa du golem de feu qu'il venait d'appercevoir au loin. Il n'avait pas atteint le troll que déjà ses compagnons étaient à ses côtés, près à l'aider. Chikaë envoya un pieu dans le buste du golem, ce qui n'eut pour effet que de le rendre fou de rage. Les dagues de Pereldar retombèrent sur le sol, inutiles. Maür attaqua à son tour. Il envoya deux ou trois coups d'épée dans la jambe du golem, ce qui le déséquilibra un peu. Pereldar en profita, il sauta et avec son agilité naturelle, prit appui sur le monstre de pierre et de feu. Il envoya la chose au sol d'une impulsion, retombant sur ses pieds ensuite. Maür attaqua au niveau du coup, Chikaë créa un brouillard épais et enfin le semi-ork invoqua les spectres, ce qui fit prendre peur au golem. Celui-ci partit en courant, sans demander son reste.

- Enfin la paix ! râla Maür. On pourra jamais dormir tranquille foutre-dieu !
- Calme-toi et allons nous reposer, lui répondit Chikaë avec un sourire et en l'embrassant. En plus j'ai pas envie de dormir.

Pereldar se rendormit donc sans crainte, se doutant que le couple était bien réveillé, prêt à bondir sur le moindre ennemi (ironiquement bien sûr). Et les deux amant purent être tranquille jusqu'au bout de la nuit, avec le brouillard qui ne retomba que quand Chikaë ne l'eut décidé, c'est à dire une fois qu'il furent rhabillés. Ils partirent pour une nouvelle journée, sachant qu'ils devaient traverser ce jour la grande étendue de flamme...

Hrp // Suite au dessus // Hrp

Ulkan regarda Mino sortir et s’écrouler, puis il eu un sourire sadique quand Chikaë se jeta en avant pour voir s’il allait bien.

« _Mais t’inquiète pas, ça lui arrive souvent, il faut juste le laisser dormir… Enfin si on à envie, dit-il finalement avec plusieurs idées vache en tête. »

Finalement, ils le laissèrent dormir et Pereldar discuta avec Uru pendant se temps là. Le dragon apprenait au semi-elfe, de nombreuses coutumes dragonnes qu’il serait fort appréciable de connaître, si jamais un jour ils se faisaient attaqué. Mais comme le jour touché à sa fin, le voleur s’assit sur le ventre de son meilleur ami -allongé sur le dos-, serrant ses bras avec ses jambes. Il lui mit deux petites claques sur le visage et sourit quand le semi-orque rouvrit les yeux.

« _Enfoiré, tu me fais perdre de l’or et en plus tu roupilles, allez allons-y maintenant. »

Il se releva alors, esquivant le coup de Mino, très prévisible car les deux amis des qu’ils se gênaient, se frappait. Moyen certes expéditif, mais très amusant.

« _Au faites, je ne te doit plus de service, la prochaine fois, je ne t’écoute pas, dit-il en souriant. »

Puis ils sourirent et Pereldar tendit son bras pour aider Maür à se relever. Ils entrèrent ensuite dans la grotte, Mino devant, car visiblement les runes nécrotique de manquait pas ici, et le seul à les comprendre, c’était lui. Le semi quand à lui commençait à regarder le cadavre du dragon de glace, rien, rien à récupéré, c’était navrant. Les trois semis changèrent de salles, celle-ci n’était pas piégé mais gardée, par deux guerriers squelettes colossaux. Pereldar fonça sur l’un d’eux, il n’avait pas put se battre tout à l’heure, et son âme réclamait le combat. Il passa à droite alors que Mino fonçait à gauche. Ils connaissaient bien les guerriers squelettes, et savait que le seul moyen de les tuer était de les démembrer. Le voleur, sauta sur le mur, sortit deux dagues acérée, ressauta afin d’arriver à la hauteur du cou du colosse squelette, qu’il explosa se servant de ses lames comme des crocs. Il posa ensuite son pied gauche sur l’épaule de ce géant et shoota du pied droit la tête qui alla voler dans le visage du squelette de Mino. Pour finir, il attrapa la colonne vertébrale du monstre et tira de toute ses forces, celle-ci partit se séparant des cotes et du reste, la créature s’effondra sur le sol, le semi-elfe atterrissant gracieusement sur le sol. Il tourna la tête vers Mino qui avait finit. Lui avait utilisé une méthode beaucoup plus barbare qui consistait à coupé le colosse à sa hauteur, à le laisser et à recouper jusqu’à arriver à la tête. Chikaë elle, avait lancé quelques boules de feu dans les bras du colosse pour l’empêcher de frapper son amant. Quand ils se regardèrent tous, Le voleur sourit de son habituel sourire glacial et sadique, ses yeux rouges brillants de joie et dit :

« _Si toutes les salles contiennent quelques chose, se serait marant… »

Et il semblait que le voleur avait vu juste... La salle suivante était gardée par deux immenses golems de feu. Mais pas des golems de pédé, attention! des vrais golems en charbon et en flammes. Mino Maür se dit qu'il était temps de voir si sa nouvelle technique marchait. Mais Chikaë s'interposa.

- Non. Maintenant c'est mon tour!
- Elle a un de ses caractères ta nana! lança Pereldar avec un sourire espiegle à son ami.
- Toi si tu veux pas que je te crame les cheveux, tu ferais mieu de te taire la fouine, répliqua la mage avec un sourire en coin.

Les deux hommes se reculèrent donc et laissèrent a Chikaë le sion de s'occuper de ces deux monstres. La jeune femme s'approcha et sortit ses katanas. Combattre deux monstres pareils au corp à corp était dangereux, mais elle avait sertit ses épées de pierres et elle en avait besoin pour vaincre les golems. Soudain, elle fut derriere l'un d'eux et le frappa au niveau du coup. Sa force fut telle que le monstre fut décapité. Malheureusement le deuxième Golem était déjà sur elle, et Maür déjà sur lui. D'un coup d'épée il trancha la main qui essayait d'attraper sa compagne et envoya un jet de glace dans la poitrine du golem. Celui-ci recula de stupeur et Chikaë l'acheva avec un coup de katana bien placé entre les omoplattes. Pereldar ramassa l'or des golems, désormais en cendre et les objets de valeur qu'il pourrait revendre. Chikaë engueulait Maür, lui reprochant de s'être mélé de son combat. Celui-ci répliquait en lui expliquant que s'il n'était pas intervenu, le golem l'aurait tué et qu'il ne se le serait jamais pardonné. Elle continua de crier après lui et finalement, il l'embrassa pour la faire taire. Il lui dit deux mots dans l'oreille, deux simples mots qui suffirent à la bloquer entre l'espace et le temps. Pendant un instant elle paru au bord des larmes, puis elle lui passa les bras autour du coup et l'embrassa comme jamais elle ne l'avais fait avant. Une preuve d'amour bien plus fort que toutes les paroles, ou que tous les actes. Ce baiser était emplit de tout ce qu'elle avait éprouvé jusque ici dans sa vie, et Maür sourit longuement quand elle eu fini. c'était un sourire rêveur, bien plus sain que tous ceux qu'il avait pu offrir auparavant à ceux qui daignaient le regarder. Pereldar s'impatientat.

- Bon et maintenant? à qui le prochain combat?
Ils s'avancèrent donc vers la salle suivante...

Pereldar ouvrit la porte et ils furent accueillis par un doppleganger majeur, qui quand ils furent tous dans la pièce se transforma dans un grand flash éblouissant. Quand les yeux de nos rois compères furent de nouveau capables de voir dans cette obscurité, c'est-à-dire très rapidement pour Pereldar, et plus lentement pour les autres, il y avait maintenant deux Mino Maür. Mais le problème des doppleganger majeur, est qu’il ne copie pas que l’apparence, mais aussi le comportement. Pereldar prit le bras de Chikaë et la tira derrière lui, loin des deux Mino. Les deux Mino regardèrent le semi elfe, lequel choisir, il était en alerte. Soudain l’un des deux s’approcha de lui. Mais il recula quand le voleur tendit la pointe de son sabre en direction de son front.

_Oh, idiot, c’est moi ? Dit celui-ci.
_ Pereldar, ne sois pas stupide, dit l’autre.
_Vos gueules ! Cria Pereldar, déjà un Mino, c’est beaucoup, mais deux c’est trop !
_Mais c'est moi l’ami, dit le Mino de gauche, regarde ce n’est qu’une pale copie ! Finit-il, en voulant pousser le Mino de droite.

Mais Pereldar avait déjà tranché le bras du Mino de gauche, cet acte fut suivit du cri effrayé de Chikaë. Mais le semi-elfe dit alors :

_Deux choses, premièrement, un doppelganger à toujours les yeux bleu, et Mino l’est à jaune. Malheureusement dans ces ténèbres je ne voyais pas vos yeux. Et en second, Mino n’aurais jamais touché un doppelganger, car il sait très bien, que quand on touche un doppelganger, on perd son ame. Tu t’es fait avoir ! Finit Pereldar.

Il sauta alors en direction du monstre qui changeait d’apparence pour pouvoir se battre et le coupa en deux, de l’épaule droite jusqu’à la hanche gauche. Puis l’elfe, regarda de son regard rouge, le cadavre se décompenser, et les âmes qu’il avait dévoré s’envoler aux paradis, puis il se tourna vers Mino et lui mit un crochet dans le visage.

-Je ne suis jamais stupide ! Après c’est ton tour, passe devant !

Après que Maür lui ait rendu son crochet et qu'ils se soient bien marré, ils pénetrerent dans la salle suivante. Une odeur nauséabonde se fit soudain sentir, si forte que l'estomac de Chikaë ne le supportat pas et renvoya son repas de là où il venait : l'exterieur. Maür connaissait cette odeur putride, ce vieux relent de pourriture et de cadavre, il l'avait déjà sentit et même déjà combattut... La Reine des liches. Pereldar flancha et faillit poser sa main sur le mur, mais Maür l'arrêtat.

- Ne touche à rien ici, tout est dangereux. même les murs.
- On est où? demanda Chikaë en s'essuyant la bouche.
- Dans la taniere de Sylvankia, la reine des liches. Son odeur est un puissant brouilleur de sens. J'y suis insensible car j'ai déjà été contaminé par cette chienne. Laissez moi faire, c'est mon combat...
- De toute façon, je serais bien incapable de te filer le moindre coup de main dans l'etat où je suis...
Le semi-orc s'avança vers l'endroit où l'odeur était la plus forte, puis se retourna d'un coup et frappa au hasard derriere lui. Un bras tomba à terre, et une silhouette se découpa dans les tenèbres.
2 metres de hauteur, une forme humaine, une peau grise et à moitié décomposée, des dents pointues et plus aiguisées que des lames elfiques, des bras trop longs armés de griffes au bout desquelles suppurait un poison mortel... La reine des liches était là, devant lui... Impossible d'y échapper, la confrontation était inévitable.
Lorsqu'elle passa à l'attaque, Maür n'eut qu'à peine le temps d'esquiver le coup, mais reçu quand même une éraflure au visage. Il sentit aussitôt la vie l'abandonner car le poison qui s'immiscait dans ses veines avait un effet fulgurant. Il invoqua un squelette qui lui trancha immédiatement le morceau de peau infécté. Le nécroman put enfin reprendre ses esprits, juste à temps pour esquiver une autre attaque meurtriere. Il parra avec son épée et attaqua avec ferveur. La reine disparut soudainement et réapparut à l'autre bout de la pièce.

- Mino Maür hein? Cela fait bien longtemps qu'on ne s'était pas vu. La dernière fois tu m'as pris ma fille, aujourd'hui un bras...
- Tu te trompe Sylvankia, aujourd'hui c'est la vie que je te prendrais.
Les deux ennemis se jetèrent l'un sur l'autre, près à en découdre, avec la ferme intention de tuer son adversaire...

Pereldar regarda son meilleur ami et sourit, *il veut se la jouer solo, soit !*. Le semi-elfe, s’en retourna vers la porte, planta sa dague dedans, et regarda attentivement.

_Bien, pas de risque que ça me saute dessus, je peux dormir.

Et c’est ce qu’il fit, il s’assit adossé à la porte et ferma les yeux, il ne vit que le début du combat ou Mino semblait s’amuser comme un fou, même s’il se faisait bien malmené par la reine liche… Mais ces yeux ce chlorent et il s’endormit devant le regard effarer de Chikaë, qui se demandait comment il pouvait dormir alors que son meilleur ami se faisait malmener, quelques chose de bien.

Tandis que Pereldar roupillait tranquillement, Maür et Sylvankia se battaient à coup de sort relativement démoniaques. En effet la liche et le semi-orcs étaient tous deux des nécromans et leurs pouvoirs, d'une inconmensurable puissance. Les boules de feu suprèmes fusaient au travers de la pièce et les pics de glace leur répondaient. La foudre rendait les ombres malveillantes l'espace d'un instant, suivit de près par les squelettes qui se battaient.
Mais le vrai combat ne pouvait pas se voir à l'oeil nu. Maür et Sylvankia tentaient de se détruire par leur esprit, chacun repoussant les assauts de l'autre autant qu'il le pouvait. Quand soudain, Mino Maür donna l'ultime frappe mentale. Ses yeux se mirent à briller d'une lueur violette et noire, et la Reine des liche se mit à hurler, comme si le pouvoir qu'elle possédait se retournait contre elle, en même temps que le pouvoir du semi-orc déferlait sur elle. Maür comprit qu'il était temps d'en finir. Il pris son épée à deux mains, ne relachant pas l'emprise qu'il avait sur l'esprit de Sylvankia, et l'abattit de toute sa force sur le sol. Des cristaux de glace sortirent de la roche et transpercerent la Reine des liche de part en part. Le monstre retomba, agonisant, sur le sol de pierre, plus froide que jamais...

- A présent s'en est fini de toi Sylvankia. Mais tu est le meilleur adversaire que j'ai jamais eu...
- Mon maître me vengera!!! hurla-t-elle en se jetant sur lui dans un ultime effort.

"Pathetique..." fut le dernier mot qu'elle entendit, avant que l'épée monstrueuse ne s'abatte sur sa nuque, faisant rouler sa tête sur le sol. Maür ramassa ensuite le bras qu'il avait coupé au début du combat, en trancha la main, et récupéra l'autre sur le corp gisant de sa victime.

- Non mais qu'est ce que tu fous? lui demanda Pereldar.
- Je t'offre un cadeau, sale fouine. Le meilleur poison de tout Ti-laan, celui contenu dans les griffes de Sylvankia la Reine damnée. Ca pourra toujours être utile.

Il ramassa la tête de la Liche Suprème et alla dans un coin pour en faire un rétrécissement, et ajouter à sa collection une pièce unique. Chikaë le rejoint, s'assit près de lui et l'enlaça de ses bras si tendres. Mino Maür se blottit contre elle et une larme, une seule, coula sur sa joue. Cette larme, personne ne sut jamais qu'elle existat, mais la Reine lui avait fait revivre les pires moments de sa vie, et il avait besoin de décomprésser. Aussitôt après que cette larme fut tombée, son visage redevint impassible, mais le pouvoir de régénaration que cette simple goutte d'eau avait produit lui laissa une marque éternelle, une ligne infime sur le visage, de l'oeil au cou...

Il se retourna vers sa compagne et l'embrassa, avant de se lever, de se diriger vers son ami qui se battait pour enlever les glandes de poison des griffes de la Liche. Le necroman le fit rapidement et ils purent sortir de cette grotte, qui n'était en réalité que la tanière de la Reine Liche. Ils retrouvèrent leurs compagnons wyvernes à la sortie, et ils continuèrent leur voyage...

Ce n'est qu'a leur sortie de la grotte, que les trois compagnons purent pure enfin respirer, rien que l'odeur noseadonde de la Reine des damnée, avait copé leur avait coupé le soufle.
Ainsin, apres avoir retrouver les wyvernes, ils devaient se decider sur le choix du prochain endroit a visiter ,a voler pour Pereldar, et des monstres a decapiter pour Mino.

- Pourquoi pas les dragons, certainnement pas a la hauteur, mais ça nous fera de belles aventures, suggera Mino.

- As-tu deja vu des dragons en possession d'objets de valeurs ? !repliqua Pereldar.

- Et pourquoi pas le Lac d'Elevay, ça nous changera de paysage ( façon de parler ... ) dit Chikaë.

- Il parait que les féessont assez ... jolies dans ce coin la ... dis lentement Pereldar, avec un grand sourir .

- Je vois ou tu veux en venir ... repliqua Mino ... pourquoi pas alors. Mais il vaudra mieux passer la nuit ici , on reprendra la route demain.

- A cent pour cent d'accord, dit aussitot Chikae , avec son sourir au coin.

- La c'est moi qui vois ou vous voulez en venir ... dit Pereldar avec un soupir .

C'est ainsi qu'ils passèrent une bonne nuit ( Oh que bonne pour certains .... ) pour reprendre la route le lendemain.

[ Suite sur "la plage" du lac d'elevay, interdit aux moins de 18 ans]